Cette tragédie met en scène deux frères, Nicomède et Attale, nés du même père, Prusias, roi de Bithynie. Attale, fils issu de l’union avec Arsinoé, seconde épouse de Prusias, a été élevé à Rome d’où il est revenu récemment. Arsinoé, ambitieuse qui règne à la cour et domine son mari, déteste Nicomède et veut placer son jeune fils sur le trône à la place de l’aîné. De plus, Laodice, jeune reine d’Arménie confiée à Prusias par son père, est aimée des deux frères mais porte sa préférence sur Nicomède.
Le peuple se révolte et réclame Nicomède comme roi, celui-ci ayant été victime d’Arsinoé qui l’éloigne en le mettant aux mains de Rome, en la personne de Flaminius. Cependant, un inconnu met fin à sa captivité. Prusias et Flaminius préférant fuir, Arsinoé se retrouve seule lors du retour du prince-héros. Les deux autres décideront in extremis de revenir pour mourir avec elle mais Nicomède choisit de leur pardonner.
Dénouement : l’homme mystérieux qui a libéré Nicomède n’est autre qu’Attale, il est celui qui dénoue les fils de l’intrigue mais tout le mérite retombe néanmoins sur Nicomède. Nicomède se rapproche du trône, prend peu à peu les rênes du pouvoir face à un Prusias qui les lâche malgré lui mais clôt la pièce sur une réplique proche du comique, ce qui fait de lui un roi sans aucune crédibilité. Les portes sont alors ouvertes à Nicomède qui grâce à sa générosité gagne le pouvoir et l’amour de Laodice. La paix familiale rétablie semble toutefois très peu sincère.