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Scotty est un adorable garçonnet, qui a tout pour faire le bonheur de sa famille. Le problème est qu'il en a une de trop... C'est à contrecoeur que Lori Adams, une jeune actrice célibataire, décide de faire adopter l'enfant qu'elle attend de Brette Manning, un collègue sans emploi : à l'évidence, Brette n'est pas assez mûr pour assumer cette paternité. Une situation qui fait le bonheur de Christie et Bill Salem; ayant perdu un enfant en bas âge, ils vont recueillir et élever le petit Scotty en lui donnant tout l'amour possible. Mais deux ans après, Lori et Brette, dont la situation s'est améliorée, demandent à récupérer leur fils. Une bataille juridique s'engage, âpre et douloureuse, relayée par la presse à scandales. Des parents adoptifs de Scotty ou des parents biologiques, qui l'emportera? Par l'auteur de Hôpital de la montagne, un roman émouvant qui retrace admirablement les joies, les épreuves et les doutes liés à l'adoption, en mettant en accusation les outrances et les aberrations du monde moderne.

« Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J'avais quinze ans, je m'en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d'Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l'homme le plus vivant que j'ai connu. Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n'accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l'invivable, comme si chaque instant devait être le dernier. L'improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine. S'ennuyait-il au cours d'un dîner ? Il le déclarait aussitôt et quittait la table, en baisant la main de la maîtresse de maison. Désirait-il une femme mariée ? Il ne craignait pas d'en faire part à son époux, en public, et d'escalader la façade du domicile conjugal le soir même pour tenter de l'enlever. S'il écrivit des romans et plus de cent films, cet homme dramatiquement libre fut avant tout un amant. Son véritable métier était d'aimer les femmes, et la sienne en particulier. Ce livre n'est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l'homme que j'ai le plus aimé. Il m'a légué une certaine idée de l'amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m'arrive de me prendre pour un héritier. »

Charlotte est une jeune orpheline de huit ans. Elle préfère l’orphelinat aux familles d’accueil. Mais pour les vacances de Noël, elle doit aller chez Lise. Elle découvre alors une famille chaleureuse, la jalousie momentanée de fleur et surtout un vrai Noël.

Il n'est pas encore tombé beaucoup de neige cette année, et la récolte de Julien est maigre. Malgré tout, il parvient à façonner un tout petit bonhomme de neige. Le temps d'aller goûter et le petit roi de neige a disparu...

Ce matin, papa est revenu du bois avec un gros sapin à décorer. Chic, se dit Petit Poil. Mais, déception, papa ne le laisse toucher à rien! Les guirlandes sont fragiles, les boules sont fragiles… quelle injustice!

Timber, le petit nounours, connaîtra bien des déboires avant de retrouver le pied du sapin de Noël.

De toutes les grandes batailles napoléoniennes, celle d'Essling n'est pas la plus connue. Elle ne fut pas, pourtant, la moins meurtrière : quarante mille morts sur les rives du Danube en deux journées de mai 1809. Balzac avait décidé d'en tirer un roman pour les "Scènes de la vie militaire" de la "La Comédie humaine, tome 8." En 1833, il décrit ainsi son plan à Madame Hanska : "Pas une tête de femme, des canons, des chevaux, deux armées, des uniformes; à la première page, le canon gronde, il se tait à la dernière". Ce projet que Balzac, débordé par mille activités, n'eut jamais le temps de mettre à exécution, Patrick Rambaud le réalise scrupuleusement. "La Bataille" ne raconte pas une histoire, elle se déploie comme un tableau qui survole tous les mouvements stratégiques des troupes, note les accidents de terrain si importants dans l'issue du combat, brosse le portrait de quelques grandes figures de l'épopée napoléonienne, Lannes, Bessières, Masséna. La vue d'ensemble n'exclut pas la précision du détail. Il ne manque pas une cartouchière, pas un bouton de guêtre à cette immense armée. La minutie de la reconstitution et le souffle épique qui anime ces pages en font un roman très singulier qui a obtenu le prix Goncourt en 1997. --Gérard Meudal