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Mim et son frère Crocus veulent lire le même livre. Papa leur suggère de le lire ensemble, l’un lit, l’autre tourne les pages. Mais le problème est qu’ils veulent tous les deux tourner les pages ! Pour ne pas faire de dispute, Papa propose de tourner les pages. Mais pendant qu’il y est, il peut aussi lire l’histoire, demandent Mim et Crocus ? Papa va pouvoir faire sa sieste ?

Une petite fourmi grimpe en haut d'une montagne. Un papillon lui propose de l'aider mais elle veut y arriver toute seule comme une grande. Une fois arrivée en haut, elle découvre qu'elle est en fait sur la tête d'une girafe et qu'elle peut voir de loin ce qu'elle regarde habituellement d'en bas.

Mim et Crocus se disputent. Tellement fort que Mim fini par dire un gros mot ! Papa calme tout le monde en leur demandant de s’assoir pour se réconcilier. Il ne faut pas dire de gros mots même quand on est très énervé. Quand soudain... on entend quelqu’un dire un TRÈS GROS MOT ! Et devinez qui a dit ce gros mot ?

« Au secours, Papa ! Il y a une araignée ! » crient Mim et Crocus, qui aimeraient que papa l’écrase. Mais Papa explique que c’est très utile, une araignée ; il trouve aussi que Mim et Crocus sont bien peureux devant une si petite bête ! Mais, quand une souris apparaît, qui appelle au secours ?

Mim et Crocus s’ennuient dans la maison. Mais quand Maman leur propose de ranger leur chambre, ils préfèrent aller aider Papa dans le jardin...

La rencontre explosive entre une jeune Indienne et un petit cow-boy. Une bonne dose d’humour, de bagarres, avec une touche de féminisme. Par les auteurs de La princesse, le loup, le chevalier et le dragon. Une jeune Indienne, Danse-avec-les-Feuilles, découvre un petit cow-boy juché sur une pierre, terrorisé par un serpent. À quelle tribu cet étranger peut-il bien appartenir ? Il ne sait vraiment pas s’y prendre avec le serpent à crier comme ça. Elle chasse le reptile et, pour la remercier de l’avoir sauvé, le garçon lui tend la main. Quelle manière bizarre ! Soudain, des bruits résonnent dans le lointain que la petite Indienne ne reconnaît pas : des détonations. C’est que la mère de l’étranger et le père de Danse-avec-les-Feuilles se sont aussi rencontrés... Finalement, tout finit bien, chacun apprenant à connaître les coutumes de l’autre.

Jules l’aventurier est jaloux de son ami Joji car celui-ci a une splendide peau de jaguar dans son salon. C’est décidé : Jules aussi aura sa peau de fauve ! Pour cela, il se rend dans la jungle amazonienne et met en place un stratagème pour attraper un jaguar. Sur place, il fera la rencontre inattendue d’un petit être sans défense, qui fera de Jules le chasseurà Jules le sauveur !

Castor-Têtu est à la recherche de la squaw idéale. Se pourrait-il que la bien-nommée Fleur-de-Cactus fasse l'affaire, elle qui ne correspond à aucun des critères indispensables ?

Les bébés crocos se disputent le foulard de maman qui finit par se déchirer. Heureusement papa va le recoudre avant que maman ne s'en rende compte. Mais Papa se pique avec l'aiguille. Il est blessé ! Pour les tout-petits.

Leur vieux papy voudrait bien faire la sieste tranquille sur le canapé, mais voilà ses trois petits-enfants qui déboulent en hurlant ! Un combat sans merci s'engage alors entre les trois contestataires qui veulent regarder un dessin animé et le Grand-Père qui propose une belle histoire à l'ancienne. Qui va gagner ? Sachant que les trois infatigables ont réponse à tout, mais que le vieux grigou a plus d'un tour dans son sac et possède un argument imparable.

Papa fait une soupe aux frites. oui, oui, il a inventé une recette incroyable pour que ses enfants mangent de la soupe, car tout le monde le sait, la soupe, ça fait grandir. Mais vont-ils la manger, cette soupe aux frites VERTE ? ?

Dans l’arène d’un bac à sable, le chaperon rouge et les trois cochons ont maille à partir avec le loup. Sur le mode du « quand je serai grand, je serai à », ils imaginent les pires supplices pour punir le grand méchant loup. Avec un mélange de délire et de surenchère verbale, les personnages de contes se vengent par anticipation puisque tous sont vivants et n’ignorent rien de leur destin fatal. Leur univers est délibérément enfantin, ils veulent être pompier, policier, magicien, fermier. Leur langage sur le mode futur très quotidien est discordant par rapport au personnage de leur conte. Tous sont des fiers-à-bras. Les scènes sont construites en deux temps : l’imagination de leur futur « moi, je seraià », suivie d’une déclaration d’intention, « j’éclabousserai le loup / je le mettrai en prison / je piquerai les fesses du loup ». Le ton des enfants, leur discours tellement proche de celui qu’on entend dans les cours de récréation introduit un délicieux décalage avec ce que l’on connaît des personnages de fiction. La chute est savoureuse : il faut imaginer aussi le loup enfant ! Un plaisir d’illustration accompagne ce jeu de rôles. Nous identifions les personnages sans qu’ils soient nommés. Leurs mimiques les apparentent à des enfants du réel alors qu’ils sont tout aussi fictifs que les personnages qu’ils représentent. Jeux de rôle et désir de dominer les peurs, histoires traditionnelles ou variations multiples pleines d'humour, un livre pour petits à la longue postérité.

" Dis, tu saurais me transformer en prince charmant ? " demande le crapaud à Carabinette. " Et nous ? enchaînent le loup, la souris et la chouette, en quoi pourrais-tu nous transformer ? " Ouh ! Si cette bande de casse-pieds continue à l'agacer... la petite sorcière va finir par s'énerver !

Léon est timide. Sa réponse automatique pour être tranquille : "Je sais pas". Dans la cour, en classe, chez la boulangère, Léon répond toujours : "Je sais pas". Mais une rencontre va obliger Léon à sortir de sa coquille. Des nouveaux voisins emménagent. Il y a une petite fille de son âge. Elle fait vite le premier pas et raconte très vite sa petite vie à Léon : Elle s'appelle Salma, elle fait de la danse classique et joue de la guitare électrique. Quand elle pose des questions à Léon, il répond : "Je sais pas". Le lendemain, c'est le premier jour d'école pour sa petite voisine. Tout le monde l'observe. En classe, le maître lui pose des questions et Salma est très intimidée. Elle "perdu sa langue". Elle aussi "ne sais pas". Alors Léon, qui comprend si bien ce qu'elle ressent, prend la parole pour elle, très vite, très fort... Les mots se mélangent, mais tout le monde apprécie. Léon oublie les "Je sais pas", une nouvelle vie commence...